
The Machinery aide les entreprises innovantes à vérifier l’existence d’un marché potentiel. Grâce aux réseaux sociaux. La start-up parisienne est montée sur la troisième marche du podium du Prix Next’Step.
Une étude de marché nouvelle génération, plus efficace, plus rapide et moins onéreuse. C’est ce que propose The Machinery créée par Florent Guyennon et Pierre Sulpice en 2016. La start-up parisienne a remporté le troisième trophée du Prix Next’Step organisé par Banque Populaire et Maddyness. Un prix destiné aux jeunes pousses du marché BtoB.
« Grâce à notre offre “Iterate It”, nous pouvons simuler le lancement d’un produit ou d’un service grand public sur Facebook avec une publicité et un minisite. Objectif : voir en l’espace de trois semaines si ce projet est capable d’attirer des utilisateurs potentiels. Nous ciblons une catégorie de prospects, analysons la génération de trafic et mesurons le coût d’acquisition » explique Florent Guyennon.
Pour toutes les entreprises
Un dispositif qui s’adresse aussi bien à des grands groupes qui innovent qu’à des start-up en phase de lancement. « Il y a une forte mortalité dans la création d’entreprise innovante. 80 % des projets échouent au terme de la première année. Pour la moitié d’entre-eux faute d’avoir trouvé leur marché. Nous les aidons à vérifier l’existence de ce marché avant d’avoir développé le moindre produit ou service » détaille Florent Guyennon.
Pour l’écosystème
Outre les entreprises innovantes, l’offre de The Machinery intéresse également les investisseurs, les incubateurs et les banques. « C’est pour cela que nous avons participé au prix Next’Step. Nous espérions, en cas de victoire, pouvoir bénéficier d’un accompagnement pour faire connaitre notre offre au réseau de Banque Populaire. Nous ciblions également Bpifrance, autre partenaire du prix » confie Florent Guyennon.
Levée de fonds en perspective
La jeune entreprise qui emploie une dizaine de personnes a déjà réalisé 500 000 euros de chiffre d’affaires l’an passé. Financée entièrement sur fonds propres, elle se concentre encore sur le marché français, en manque de maturité. Florent Guyennon envisage un développement international à moyen terme. Il dit réfléchir à une possible levée de fonds. Avec l’espoir de franchir le cap de la centaine de salariés d’ici 5 ans.